Date de publication: 28/02/2024

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5 erreurs à éviter avant un premier long voyage en VR

Deux personnes prenant une photo. Il y a des montagnes en arrière-plan. C'est une journée ensoleillée avec quelques nuages ​​dans le ciel bleu.

Alex et Vale de Prêts pour la route, qui sont actuellement au Mexique, nous parlent des 5 erreurs à éviter lorsqu’on décide de partir en VR pour une longue période.

Erreur numéro 1 : Aller trop vite dans le choix du véhicule

Pour Alex, il est primordial d’emprunter ou de louer d’abord le véhicule qui vous intéresse et, idéalement, de ne pas seulement en faire l’expérience dans un cadre « vacances », mais de le faire plutôt en mode « vraie vie », et ce, afin d’avoir un portrait plus juste de la réalité avec laquelle vous aurez à composer.

N’hésitez pas à visiter les salons du VR, les salles de montre des concessionnaires et à poser des questions puisqu’il s’agit là d’un investissement important.  

Votre courtier en assurance vous recommande de suivre des cours de conduite car, souvenez-vous, vous vous déplacerez avec une maison sur roues.  La Fédération québécoise de camping et de caravaning offre différentes formations.

Alex mentionne qu’il est préférable de porter son choix sur un véhicule « plus petit », mais qui saura, tout de même, répondre à la majorité de vos besoins.  « Plus on est gros, plus ça complique les choses en voyage.  Plus ça limite le choix des emplacements. ».

Erreur numéro 2 : Vouloir tout planifier et tout contrôler

Comme on ne peut pas contrôler la météo et tout ce qui pourrait arriver entre deux destinations, de trop planifier à l’avance – les réservations dans les terrains de camping, par exemple – peut devenir une source de stress plutôt qu’une source de sécurité.  

Alex raconte qu’il leur est arrivé de ne pas pouvoir se rendre à temps à leur prochaine destination à cause de la température et cela s’est avéré être une source de désagrément.  

De ce fait, avec l’expérience, Prêts pour la route ont réalisé qu’il vaut mieux improviser à l’occasion.  Il peut arriver que l’on réalise que l’endroit où on campe dans le moment est tellement magnifique qu’on a envie de prolonger son séjour.

Erreur numéro 3 : S’imaginer que tout est parfait comme sur Instagram

La réalité, lorsque vous êtes en mode nomade, c’est que vous devez parfois camper dans des endroits bruyants ou esthétiquement non intéressants pour finir par finalement arriver à LA destination qui vous fera rêver.  

Il faut donc être disposés à composer avec des désagréments et s’armer de patience et d’ouverture d’esprit.

La température a également énormément d’influence sur l’expérience que vous serez appelés à vivre.  Lorsqu’il fait froid, qu’il pleut et que vous devez rester enfermés dans le véhicule…  Également, il n’est pas aussi simple et facile de faire les tâches que l’on est habitués de faire à la maison :  épicerie, lavage, etc.

Et l’aspect budget est définitivement quelque chose à considérer.  Du moins, si on veut être capables de poursuivre l’aventure pendant plusieurs semaines ou mois.

Erreur numéro 4 : Acheter trop d’équipement

Alex reconnaît sa passion pour les gadgets qui facilitent la vie, mais il réalise de plus en plus qu’il n’est pas nécessaire d’en avoir autant.   Il conseille de déterminer les besoins au fur et à mesure.  De vous donner le temps d’expérimenter pour voir si, justement, ceci ou cela est un besoin ou plutôt une fantaisie.

Erreur numéro 5 : Prendre des décisions drastiques sans retour possible

Alex explique que lorsqu’ils ont décidé d’adhérer au mode de vie nomade, ils ont procédé de façon conservatrice :  Ils n’ont pas tout vendu comme le font certaines personnes.  Ils ont loué leur maison pour un an, et ce, afin de pouvoir reprendre leur vie d’avant si jamais l’expérience ne s’avérait pas aussi concluante qu’ils l’espéraient.

« Vers la fin de notre premier voyage, honnêtement, on en avait assez vécu.  On est rentrés à la maison.  On avait hâte de prendre de longues douches chaudes.  De pouvoir utiliser notre laveuse, notre sécheuse.  De profiter de notre grande maison. », de dire Alex.

Un an plus tard, après avoir pris le temps de se déposer, ils ont réalisé que, finalement, ils avaient le goût de renouer avec l’aventure.  Ils étaient maintenant disposés à, oui, tout vendre et à repartir.

Le conseil est donc de procéder graduellement.  De permettre aux expériences de vous guider dans vos choix et décisions.

En terminant, Prêts pour la route ont, cette année, acheté un condo, un pied-à-terre.  Une option qui leur permet de « se sentir comme à la maison » entre deux voyages.  

Pour Alex et Vale, cela représente le scénario idéal.  

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